Selon qu'elle soit voulue ou imposée la promiscuité sera vécue bien différemment d'un individu à l'autre.

L'espace entre deux corps, entre deux esprits, deux cultures, deux sexes, deux caractères fait partie de notre quotidien. Selon le jour, l'heure, la météo, les nouvelles du 20h, nous nous en accommodons plus ou moins bien. Nous jonglons en permanence avec notre bulle et celle des autres. Plus ou moins grande, elles se rencontrent, se rejettent, se touchent, s'imbriquent parfois.

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De l’ascenseur à la petite salle d'attente, en passant par le compartiment de train, qui n'a jamais éprouvé cette inconfortable sensation de la promiscuité "obligée" dans l'un de ces lieux  de contact?

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C'est là, dans l'un de ces espaces dédiés à l'attente, qu'avec une chaise,  trois caisses, ils vont s'ignorer,  s'éviter, se jauger, s'agacer, s'amuser, se battre, se liguer contre l'adversité.